Syndrome douloureux régional complexe de type I chez l’enfant : quoi de neuf ? - 16/11/17
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Le syndrome douloureux régional complexede type I, dont la première description date d’Ambroise Paré (xviesiècle) garde tout son mystère en 2016. Les symptômes les plus fréquents sont une douleur en gant ou en chaussette, une allodynie, une impotence fonctionnelle sur douleur, l’apparition d’œdèmes, de changements de couleur et de modifications de sudation transitoires. Il fait généralement suite à un traumatisme mineur (entorse, fracture), mais il peut apparaître, particulièrement chez l’enfant, sans facteur déclenchant évident. Chez l’enfant la forme d’emblée froide est de loin la plus fréquente. Le diagnostic a progressé grâce aux critères de Budapest qui sont cliniques. En effet, il n’existe pas d’examen complémentaire diagnostique spécifique. La possibilité de plusieurs mécanismes pathogéniques concomitants a été démontrée par des études in vitro et in vivo. Cependant, ils peinent à expliquer toutes les formes cliniques. Les examens sanguins et radiologiques servent à exclure d’autres diagnostics, puis à suivre l’évolution du syndrome: apparition de déminéralisation ou d’ostéopénie. Le HR-pQCT (high resolution peripheral quantitative computed tomography) semble prometteur, puisqu’il donne des mesures quantitatives de l’os cortical et trabéculaire. Le SDRC chez l’enfant présente plusieurs différences avec celui de l’adulte, à tel point que l’on peut se demander s’il s’agit du même phénomène. La meilleure prise en charge repose sur un diagnostic et une prise en charge pluridisciplinaire précoces pour mettre en place: une réhabilitation fonctionnelle associée à un suivi psychologique de type cognitivo-comportemental. La prescription de médicaments antalgiques est utile uniquement dans les phases de douleurs aiguës et pour aider la physiothérapie. Des études chez l’adulte concluent à l’efficacité des bisphosphonates si le syndrome dure depuis moins de 12 mois, et de la calcitonine pour les syndromes plus anciens. Les études de recherche clinique de qualité concernant l’étiopathogénie et le traitement chez l’enfant et l’adolescent font cependant défaut.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clefs : Syndrome douloureux régional complexe type I, Enfant, Algodystrophie, Allodynie
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